Dans le cadre de son objectif ambitieux de neutralité carbone à l’horizon 2050, la confédération met en place différents mécanismes de soutien pour encourager ses citoyens à investir dans le photovoltaïque. Installer des panneaux solaires sur son toit devient non seulement un geste écologique, mais aussi une opportunité financière grâce aux subventions proposées. Cet article vous présente les trois aides principales disponibles, afin de vous aider à identifier celle qui correspond le mieux à votre situation : la Rétribution Unique (RU), la Rétribution Unique Élevée (RUE) et la Prime de Marché Flottante (PMF).

La RU est la subvention la plus courante pour les particuliers ou entreprises souhaitant garder le contrôle sur l’utilisation de leur électricité. Elle s’adresse aux installations où une partie ou la totalité de l’électricité produite est autoconsommée, avec la possibilité de vendre le surplus au réseau. Cette subvention est divisée selon la taille de l’installation : en dessous de 100 kWc, on parle de Petite RU (PRU), au-dessus, de Grande RU (GRU). Il est important de noter une différence significative de soutien financier selon la taille. Les installations jusqu’à 30 kWc bénéficient d’une subvention de 360 CHF/kWc, celles entre 30 et 100 kWc de 300 CHF/kWc, et au-delà de 100 kWc, le soutien passe à 250 CHF/kWc. En résumé, la RU est idéale pour ceux qui souhaitent maximiser leur autoconsommation tout en recevant un coup de pouce financier à l’installation.

Pour les projets sans autoconsommation — c’est-à-dire où l’ensemble de la production est injecté dans le réseau — deux options principales s’offrent à vous : la RUE et la PMF. Si votre installation est en dessous de 150 kWc, la RUE est la solution proposée. Elle permet d’obtenir une subvention directe de 450 CHF/kWc, sans droit d’autoconsommation. Une fois le seuil des 150 kWc franchi, le choix se fait entre la RUE par enchère et la PMF, selon la stratégie et le modèle économique de votre projet.

La RUE par enchères, pour les installations à partir de 150 kWc sans consommation propre, fonctionne comme un appel d’offres. Chaque participant propose un montant de subvention souhaité par kilowatt-crête installé, et les offres les plus avantageuses sont retenues. Pour participer, l’installation doit être prête à être construite (autorisations obtenues), mais pas encore lancée, et l’énergie produite doit être entièrement injectée dans le réseau pendant au moins 20 ans. Des bonus supplémentaires sont accordés pour certaines configurations spécifiques, comme les installations situées à plus de 1500 m d’altitude, sur des parkings, ou avec une inclinaison particulière des panneaux.

La troisième option, la Prime de Marché Flottante (PMF), est également réservée aux grandes installations sans autoconsommation (≥ 150 kWc). Contrairement à la RUE, qui consiste en une subvention unique à l’investissement, la PMF offre la garantie d’un revenu stable sur une période de 20 ans. Elle assure un prix de rachat fixe de l’électricité injectée, calculé comme la différence entre le tarif de l’enchère obtenu et le prix du marché, ajusté avec les revenus issus des garanties d’origine. Cela permet aux producteurs d’énergie de sécuriser leurs revenus sur le long terme, tout en les incitant à produire de manière efficace selon les conditions du marché. Les projets sont sélectionnés à l’issue d’enchères organisées régulièrement par Pronovo, l’organisme en charge de la gestion de ces aides.

En conclusion, que vous souhaitiez consommer votre propre électricité ou injecter l’intégralité de votre production dans le réseau, il existe un système d’aides clair et structuré pour soutenir chaque profil de projet solaire. Avant de vous lancer, n’hésitez pas à comparer les options disponibles et à vous faire accompagner par des professionnels pour optimiser votre choix.

Choisir ses panneaux solaires peut rapidement devenir une tâche compliquée. Aujourd’hui, le marché regorge de modèles différents, avec une multitude de caractéristiques techniques et des différences parfois subtiles, ce qui rend la décision difficile pour beaucoup de clients. Chez TAMAR, on sait que vous cherchez à faire le bon choix dès le départ, c’est pourquoi on vous propose une approche simple et efficace pour identifier le panneau solaire qui vous conviendra le mieux. Dans cet article, on vous partage les critères essentiels à prendre en compte avant de vous lancer, et la méthode qu’on recommande pour un choix réussi.

L’un des premiers éléments – et sûrement le plus important – à regarder, c’est la puissance du panneau. Tout le secteur photovoltaïque tourne autour de cette donnée. Les fabricants et les chercheurs travaillent en permanence à améliorer les performances, et chaque année, de nouveaux modèles plus puissants et plus performants arrivent sur le marché. La puissance d’un panneau est exprimée en Wc, ce qui peut prêter à confusion au début. Le "W" représente les watts, qui sont une unité de mesure de la puissance électrique — en d’autres termes, la quantité d’énergie produite ou consommée par seconde. Le "c" signifie "crête", indiquant que cette puissance est mesurée dans des conditions optimales de laboratoire, appelées Standard Test Conditions (STC), où le rendement est maximal.

Aujourd’hui, l’un des modèles les plus puissants du marché est le panneau AIKO MAH54MW, dont les cellules affichent un taux de conversion en énergie supérieur à 24 %. Plus le taux de transformation est élevé, plus vous pouvez produire d’électricité sur une surface donnée.

Ensuite, il faut aussi tenir compte de votre lieu d’habitation et des conditions météo auxquelles votre installation sera exposée. Les panneaux ne sont pas tous conçus pour résister aux mêmes agressions. Un bon indicateur de résistance est la classe de résistance à la grêle : les modèles les plus robustes sont classés niveau 5 et peuvent supporter des grêlons à 50 mm de diamètre. C’est idéal pour des régions sujettes à de fortes intempéries.

De plus, les panneaux solaires ont une durée de vie d’environ 25 à 30 ans. Avec le temps, leur rendement diminue légèrement, mais les bons modèles conservent plus de 80 % de leur performance d’origine après 30 ans. La majorité des fabricants offrent deux types de garanties : la garantie produit, qui couvre les défauts de fabrication (entre 10 et 25 ans selon les marques), et la garantie de performance, qui vous assure que le rendement restera au-dessus d’un certain seuil pendant une période donnée.

Lorsqu’on envisage une installation photovoltaïque, on se concentre naturellement sur les panneaux solaires eux-mêmes. Pourtant, ce sont les systèmes de fixation qui garantissent la solidité et la durabilité. Dans ce domaine, la société allemande K2 Systems s’impose depuis plus de vingt ans comme un acteur incontournable.

Pourquoi ce choix s’impose-t-il aujourd’hui pour les professionnels et les particuliers exigeants ? La réponse tient en trois mots : qualité, fiabilité et expertise.

Tout d’abord, les produits K2 sont conçus et fabriqués en Allemagne, avec ce que cela implique de rigueur technique et de maîtrise industrielle. Leur conception repose sur une parfaite compréhension des exigences climatiques européennes, notamment celles rencontrées en Suisse : neige, vent, humidité, variations de température... Rien n’est laissé au hasard. Chaque système est testé dans des conditions extrêmes pour assurer une tenue parfaite, quel que soit le type de toiture : tuiles, ardoises, tôles, membranes, graviers…

Cette expertise n’est pas le fruit du hasard, mais celui d’un travail de recherche et développement constant. K2 Systems investit massivement dans l’innovation pour proposer des solutions à la fois robustes, légères et rapides à installer. Des rails SolidRail aux structures pour toits plats comme Dome Zero ou TiltUp Vento, chaque produit répond à des critères précis de performance et d’ergonomie. Cela permet non seulement d’accélérer les chantiers, mais aussi de garantir un résultat esthétique et conforme aux normes.

L’un des grands atouts de K2, c’est aussi son service après-vente particulièrement réactif et compétent. L’entreprise ne se contente pas de vendre du matériel : elle accompagne les installateurs et bureaux d’études à chaque étape. Grâce à des outils digitaux comme K2 Base, la planification des systèmes devient intuitive, rapide et sécurisée. Un support technique est disponible pour répondre aux besoins spécifiques de chaque projet, et une documentation complète (guides, notices, tutoriels) est facilement accessible. C’est une approche orientée terrain, où la satisfaction du client est une priorité réelle, pas un simple argument marketing.

Enfin, K2 Systems se distingue par sa capacité à proposer des solutions adaptées à toutes les situations. Que vous installiez une petite centrale résidentielle ou une toiture industrielle de grande ampleur, K2 dispose d’une gamme complète de produits éprouvés. Cette polyvalence, combinée à une logistique maîtrisée et à la disponibilité rapide des composants, en fait un choix stratégique.

Dans un contexte où l’autoconsommation devient un enjeu central de la transition énergétique, les systèmes d’optimisation solaire permettent de tirer pleinement parti de l’énergie photovoltaïque produite. Plutôt que de réinjecter l’excédent d’électricité dans le réseau, souvent à un tarif peu avantageux, il devient judicieux de consommer localement cette énergie au bon moment.

Pilotage des appareils énergivores

Grâce à des dispositifs intelligents, il est désormais possible de piloter des appareils énergivores – comme une pompe à chaleur (PAC), un chauffe-eau ou une borne de recharge – en fonction de la production solaire réelle ou prévue.

Le système huawei emma

Le Huawei EMMA est une solution native à l’écosystème photovoltaïque Huawei. Connecté à l’onduleur, il surveille en temps réel la production solaire, la consommation domestique, l’état des batteries et peut commander différents appareils.

Son objectif : maximiser l’autoconsommation en déclenchant automatiquement certains appareils lorsque la production excède la consommation. Par exemple, il peut démarrer une PAC à 10 h plutôt qu’à 17 h, lorsque le soleil est au zénith et que l’électricité produite est abondante. EMMA peut également gérer la charge d’un véhicule électrique, en adaptant la puissance en temps réel selon la production disponible.

L’intégration est particulièrement fluide si l’ensemble du système est Huawei (onduleur, batterie, chargeur VE). L’interface, bien que technique, permet un contrôle précis et une automatisation efficace de la smarthome solaire.

Le système solar manager

Solar Manager est une solution indépendante, d’origine suisse, compatible avec de nombreux onduleurs et ouverte à l’intégration d’un grand nombre d’appareils. L’accent est mis sur la flexibilité et la personnalisation.

À travers une interface conviviale, l’utilisateur peut configurer des scénarios intelligents : démarrage du boiler lorsque la production dépasse 2 kW pendant plus de 10 minutes, charge de la voiture uniquement avec le surplus solaire, ou encore activation d’appareils en cascade selon des priorités définies.

Comparatif rapide

Critère Huawei EMMA Solar Manager
Écosystème Intégration native avec matériel Huawei (onduleur, batterie, chargeur VE) Solution indépendante, compatible multi-marques
Objectif principal Maximiser l’autoconsommation par déclenchement automatique Maximiser l’autoconsommation par scénarios flexibles
Pilotage en temps réel Production, consommation, batteries, charges VE Production, consommation, priorisation d’appareils
Scénarios Déclenchements selon surplus (ex. PAC à 10 h) Seuils (ex. >2 kW pendant 10 min), cascade de priorités
Interface Technique, contrôle précis Conviviale, haut niveau de personnalisation

Conclusion

Les systèmes d’optimisation solaire comme Huawei EMMA et Solar Manager permettent de maximiser l’autoconsommation en orchestrant intelligemment les flux d’énergie. Ils assurent un pilotage en temps réel de charges spécifiques en fonction de la production photovoltaïque disponible, des prévisions météo et des priorités définies par l’utilisateur.

Le 18 mai 2025, les Genevois ont largement approuvé, à près de 84 %, le contre-projet à l’initiative IN 191 « Dynamisons la production d’énergies renouvelables ». Ce résultat confirme une volonté claire : engager la transition énergétique de manière réaliste, respectueuse du patrimoine et adaptée aux spécificités locales.

Pourquoi un contre-projet plutôt qu’une initiative

Contrairement à l’IN 191, jugée trop rigide et généralisante, le contre-projet mise sur la qualité plutôt que la quantité. Il s’inscrit dans les objectifs du Plan directeur de l’énergie 2030, en garantissant un meilleur retour sur investissement pour les propriétaires.

À qui s’adresse la nouvelle loi

Le texte cible prioritairement les bâtiments neufs, rénovés ou fortement consommateurs d’électricité (plus de 200 MWh/an). Il encourage une évaluation globale du potentiel solaire (photovoltaïque et thermique), en tenant compte des besoins en électricité et en eau chaude.

Procédures et autorisations

  • Procédure simplifiée : aucune autorisation de construire n’est requise pour les installations respectant les normes fédérales (art. 18a LAT), sauf pour les bâtiments protégés ou lorsque les coûts sont répercutés sur les loyers.
  • Cas avec subventions publiques : si le projet est subventionné, les locataires ne sont pas impactés financièrement et la procédure peut être allégée (art. 1, al. 4 à 7, nouvelle teneur).
  • Cas sans subvention : le propriétaire doit déposer une demande complète et justifier la répercussion des coûts sur les loyers (proportionnalité de l’investissement, bénéfices attendus).
  • Bâtiments classés / zones sensibles : autorisation requise (art. 18a, al. 3 LAT ; art. 32b OAT) avec évaluation au cas par cas fondée sur une pesée des intérêts publics.
  • Dossier type : plans, photographies, photomontages et fiches techniques des panneaux envisagés. Délais de traitement variables selon la complexité.

Zones patrimoniales et simple annonce

Des procédures simplifiées, notamment par simple annonce, s’appliquent dans certaines zones patrimoniales (villages protégés, rives du lac), représentant une part importante du territoire (environ 40 000 habitants).

Potentiel et objectifs solaires à Genève

  • Potentiel photovoltaïque : 2 000 MWc (dont 300 MWc sur toitures ou façades protégées).
  • Installé à ce jour : 120 MWc.
  • Objectif 2030 : 350 MWc installés, soit ~100 GWh/an de production.
  • Cinq leviers : valoriser à égalité solaire thermique et photovoltaïque ; cibler les bâtiments les plus adaptés ; prioriser les toitures ; simplifier les procédures ; renforcer les soutiens financiers.

Mesures de soutien financier

  • Tarif de rachat attractif.
  • Subventions pour l’installation et le raccordement.
  • Prêts ou cautionnements pour les propriétaires à l’accès au crédit limité (art. 20, al. 1 et 2).
  • Depuis le 1er juin 2024 : aides au solaire thermique doublées.

Prise en charge des raccordements par les sig

Grâce au projet de loi PL13397, les Services industriels de Genève (SIG) prennent désormais en charge les frais de raccordement au-delà des limites de propriété privée (art. 14B, al. 2), améliorant la rentabilité des installations en zone agricole ou périphérique.

En synthèse

Avec ce contre-projet, Genève choisit une transition énergétique ambitieuse, structurée et inclusive, combinant respect du patrimoine, efficacité économique et objectifs climatiques. Ce cadre équilibré fournit des outils concrets pour atteindre 350 MWc de solaire installés d’ici 2030.

fr_FRFrench